À l’école, lire… pour moi, ce n’était pas un plaisir. C’était souvent un truc imposé : un livre choisi
par quelqu’un d’autre, des chapitres à terminer en quelques jours, des phrases à analyser comme si chaque mot cachait un message secret. On ne nous laissait pas juste profiter de l’histoire. Il fallait toujours chercher “le sens”, faire des fiches de lecture, apprendre des dates et des noms d’auteurs. À force, ça m’a coupé l’envie.
J’ai passé la vingtaine, j’ai peut-être un diplôme, un job, des responsabilités… mais chaque soir, je rentre dormir dans la chambre qui a vu grandir mon adolescence. Parfois, je cuisine, parfois c’est ma mère. Parfois je sors, parfois je préviens encore.